Québec, le 9 décembre 2021 – Le Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies (FRQNT) et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) sont heureux d’annoncer les quatre récipiendaires de la deuxième édition du programme pilote PRISME. Chaque projet recevra annuellement 50 000 $ pour une durée de deux ans.
Lancé en janvier 2021, ce programme invitait des équipes de recherche à faire interagir les sciences et les arts à travers un projet porté conjointement par deux chercheurs ou chercheuses issus de chacun des secteurs couverts par les Fonds. La variété des disciplines et l’imagination artistique étaient à l’honneur dans tous les projets présentés, confirmant ainsi le lien fécond entre les arts et les sciences.
Projets financés
- David St-Onge, École de technologie supérieure (ÉTS)
- Hélène Duval, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Génie Mécanique; danse
Des ingénieurs experts en robotique, en informatique et en biomécanique, des artistes de la danse, du mouvement, de la marionnette et du théâtre d’objets, ainsi que des spécialistes de l’analyse fonctionnelle et expressive du mouvement ou de l’enseignement-apprentissage, étudieront ensemble les possibilités expressives engendrées par la variation de mouvements d’essaims robotiques aériens et terrestres. Des matériaux récupérés/recyclés métamorphoseront leur aspect et leur environnement, leur permettant de devenir, ensemble ou individuellement, une matière expressive et poétique en mouvement constant. Les œuvres découlant de ce projet portent en elles la possibilité de changer la perception des publics envers les robots voire de générer chez ces publics une empathie relative au mouvement de ces êtres artificiels et à celui des matériaux.
- Claudine Ouellet-Plamondon, École de technologie supérieure (ÉTS)
- Jean-Ambroise Vesac, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Art visuel et médiatique; Génie des matériaux et génie métallurgique
Le projet vise à intégrer la mécanique quantique à un matériau omniprésent dans notre environnement bâti, le béton, afin de rendre plus palpable et visible cette nouvelle réalité tissée de liens quantiques entre l’humain, l’information et la matière. Le projet propose aussi d’exploiter l’art numérique combiné à la médiation culturelle pour « informer le regard », conscientiser le public grâce à un design expérientiel adapté par l’entremise d’un dispositif de médiation ludique et artistique supporté par une technologie immersive, interactive et participative telle la réalité augmentée.
- Tarek Djerafi, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
- Shin Koseki, Université de Montréal
Génie électrique et électronique; Architecture et aménagement
Ce projet propose une nouvelle approche de la conception basée davantage sur l’esthétique que sur les principes d’ingénierie fonctionnelle et d’optimisation économique qui régissent normalement la conception. Ce projet propose l’étude de structures de tour alternatives qui camouflent ou dissimulent la présence d’antennes ou de tours. Les matériaux, les couleurs, les textures, les écrans et l’aménagement paysager doivent intégrer la tour dans le cadre naturel et les bâtiments environnants doivent être utilisés.
L’importance du concept d’art structurel est d’équiper les ingénieurs des outils potentiels qui peuvent être utilisés pour en savoir plus sur l’art structurel. Le projet promulgue les initiatives ascendantes à petite échelle axée sur les citoyens où la technologie tente de contribuer à la transformation urbaine sans interférer avec le fonctionnement des équipements.
- Habib Horchani, Cégep de Rivière-du-Loup
- Steve Joncoux, Cégep de Rivière-du-Loup
Biologie et autres sciences connexes; Sociologie de l’art
Ce projet est une programmation de créations artistiques impliquant des artistes professionnels et des artistes étudiants en résidence afin d’explorer diverses avenues pour favoriser la compréhension de ce qu’est la sociochimie (vidéos, documentaires, photos, dessins, sculptures, arts numériques, créations de biomatériau, œuvres éphémères, œuvres permanentes, œuvres collectives). C’est aussi l’implication des laboratoires de recherche et des laboratoires de création du Cégep de Rivière-du-Loup : le GREB qui s’intéresse à maximiser les interactions biochimiques pour la création de nouveaux procédés en biométhanisation et le LLio qui s’intéresse à maximiser les interactions sociales pour favoriser la capacité à innover des gens, des artistes, des organisations et des territoires.
Les Fonds félicitent chaleureusement les récipiendaires !
Renseignements
Responsable du programme — FRQNT